Pourquoi l’arrestation d’Ousmane Sonko tarde-t-elle ? Le ministre de la justice précise : « il pourrait être rejugé, si … »

Deux semaines après sa condamnation à deux ans de prison ferme et 20 millions de dommages et intérêts dans l’affaire « Sweet beauté », le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, reconnu coupable de corruption de la jeunesse, est pourtant toujours chez lui, sous haute surveillance des forces de l’ordre. Mais pourquoi ? Selon Ismaïla Madior Fall, le ministre de la justice garde des sceaux, si Sonko n’est pas encore arrêté c’est parce qu’il y a une bonne raison. Le temps de la justice n’est pas celui de la presse ou de l’opinion publique précise le ministre de la justice lors d’une conférence du gouvernement face à la presse, rapporte Dakaractu.com.

De plus, il a convoqué la procédure pénale pour ce qui est de la décision de justice rendue par le juge El Hadji Issa Ndiaye, le 1er juin dernier, un dispositif est disponible mais pas encore la décision de justice définitive a-t-il précisé. 

« Première élément de réponse, il faut que la décision soit disponible et qu’elle lui soit notifiée. Une fois que la décision lui est notifiée, lui-même se constitue prisonnier ou alors le parquet va le cueillir. C’est une fois ceci fait qu’il a dix jours pour se constituer prisonnier et accepter la décision ou alors il peut dire qu’il n’est pas d’accord. Dans ce cas, il pourrait être rejugé par la même juridiction voire la même chambre… ce n’est pas un appel mais plutôt une opposition qu’il peut faire » a expliqué le ministre Madior Fall qui semble dire que ne nous sommes pas encore à ce stade de la procédure légale, c’est-à-dire l’arrestation d’Ousmane Sonko.