Anti-government protesters set fires and close a street during a demonstration in Baghdad, Iraq, Friday, Oct. 4, 2019. Security forces opened fire at hundreds of anti-government demonstrators Friday in central Baghdad, hours after Iraq's top Shiite cleric warned both sides to end four days of deadly violence "before it's too late." (AP Photo/Khalid Mohammed)
Les autorités iraniennes ont procédé à l’exécution, jeudi 8 décembre, d’un homme accusé d’avoir blessé un paramilitaire après avoir bloqué la circulation sur une avenue de Téhéran lors des troubles qui secouent depuis près de trois mois le pays, selon Mizan online, l’agence du pouvoir judiciaire.
« Mohsen Shekari, un émeutier qui avait bloqué le 25 septembre le boulevard Sattar-Khan et poignardé avec une machette un Bassidj, a été exécuté jeudi matin à Téhéran », précise Mizan online.
Au total, onze personnes risquent le même sort pour leur participation aux manifestations.
« Le mépris du régime iranien pour l’humanité est sans limite », a réagi jeudi l’Allemagne, la France exprimant de son côté « sa condamnation la plus vive ».
Cet homme, Mohsen Shekari, « a été jugé et exécuté dans le cadre d’un procès perfide et expéditif parce qu’il n’était pas d’accord avec le régime », s’est indignée la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock sur Twitter. « Mais la menace d’exécution n’étouffera pas la volonté de liberté des gens », a-t-elle ajouté.
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