La direction nationale des laboratoires de santé publique a présenté hier, lundi, son programme spécial de développement des laboratoires d’expertise biomédicale pour validation. Un programme qui cherche, selon les acteurs, à rétablir l’équité et à doter le pays d’un personnel qualifié suffisant et de mise à niveau des laboratoires en équipements nécessaires pour réaliser les analyses et pour l’application des bonnes pratiques de gestion de la biosécurité garantissant la protection de la santé humaine et de l’environnement, rapporte le journal SudQuotidien.
Pour le professeur Amadou Moctar Dièye, directeur national des laboratoires, la situation actuelle ne permet pas toujours aux laboratoires biomédicaux d’éclairer les médecins et sages-femmes dans leurs diagnostics. « Dans nos laboratoires, il y a des problèmes de ressources humaines qui ne sont pas suffisantes ou qui ne sont pas très bien réparties. Les laboratoires demandent des biologistes, hors dans certains, il n’y en a pas. Donc, il y a un problème de ressources humaines qui se pose. Mais, il y a aussi la disponibilité d’infrastructures. Dans certaines structures sanitaires, les bâtiments qui les hébergent ont été construits depuis des années. D’autres ne respectent pas forcément les normes architecturales. Il y a autant d’actes qu’il faut poser pour avoir des laboratoires beaucoup plus performants», a-t-il fait savoir.»
More Stories
Fatou-Kiné Diakhaté nommée directrice adjointe du cabinet du président Diomaye Faye
Visite chez les guides religieux : « Le week-end qui s’achève a été très fructueux », (Ousmane Sonko)
L’unité flottante de production et de stockage de gaz est arrivée sur le site gazier de GTA