Affaire Sonko : Témoignages glaçants de l’accusation

Les accusations de viol suivies de menaces de mort portées à l’encontre de Ousmane Sonko, leader politique de Pastef, sont toutes les lèvres depuis vendredi dernier. Dans les salons hupés de Dakar et l’intérieur du pays, dans les rues et autres lieux publics, c’est le principal sujet de discussion. On en oublie même la propagation du coronavirus avec son lot quotidien de morts et de contaminations.

A preuve, si le dossier est presque bouclé sans l’audition du principal acteur du feuilleton polico-judiciaire en vue, les langues se délient pour tenter de cerner, cette affaire et les relents qui l’animent. C’est sur ces entrefaites que les enquêteurs, toujours sur la piste d’une justice équitable et juste, ont interrogé, le mari de la propriétaire du salon de massage en question. En effet, des membres de la famille, il était, en l’absence de son épouse, celui qui était présent le jour des supposés faits entre Ousmane Sonko et son accusatrice.

Ce mercredi, le quotidien l’Observateur qui reprend les termes de son audition, revient sur ses déclarations devant les enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmeriede Colobane. « Je n’ai entendu ni bruit ni cri pouvant expliquer qu’une personne se faisait violer à quelques mètres de moi », a-t-il confié aux éléments enquêteurs. A l’en croire, pour un viol avec menaces de mort, il n’était point possible que les choses puisent se passer ainsi sans situation intrigante qui pouvait alerter. A sa suite, la seconde masseuse qui a du quitter la salle sur injonctions de la suppposée victime, embraie la même trompette. Ses déclarations devant les enquêteurs rejoignent aussi, celles de l’époux de la patronne du salon de massage. « Aucun cri ni appel au secours de Adji Sarr », a-t-elle, à son tour, déposé.