L’Armée pilonne les bases rebelles en Casamance

Ça tonne en Casamance. Ce mardi, des tirs à l’arme lourde ont été entendus dans le département de Goudomp, région de Sédhiou. Les dernières poches de résistance, positions ou retranchements des hommes supposés appartenir au Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfoc), ont été pilonné. Ce, pour chasser et traquer tout élément armé présent dans la zone afin de permettre à la population de vivre normalement et retrouver ses terres après près de 30 ans d’exil forcé. Supposés être à l’origine de plusieurs exactions dans la zone depuis un certain temps, l’Armée est décidée à sécuriser, à tout prix, la zone pour permettre aux populations de s’installer. Patron  de la Direction des relations publiques des armées (DIRPA), le Colonel Mactar Diop, explique dans les colonnes de Dakaractu.com, les raisons de la reprise des bombardements dans le secteur qui s’avère très mouvementé avec les exactions des bandes armées au moment où les populations sont de retour sur leurs terres natales abandonnées depuis le début de la crise. «C’est dans le cadre normal de notre mission en raison de quelque exactions dans cette zone causées par des groupes armés. Il y a eu l’événement des jeunes de Boutoupa-Camaracounda qui ont été kidnappés puis tués. Cela montre qu’il faut sécuriser la zone pour accompagner le retour des populations de Bissine, mais surtout pour permettre aux populations de vaquer à leurs occupations normalement et sans être inquiétés. Cette zone devenait in sécure», précise-t-il. «L’Armée est en opération dans la bande frontalière. On ira trouver les bandes armées où qu’elles se triuvent sur le territoire régional en bordure de la frontière avec la Guinée Bissau», insiste le Colonel Mactar Diop.